Accélérer pour mieux ralentir

Accélérer pour mieux ralentir

Il y a un an, je publiais mon premier article de blog. Puis un deuxième. Et ensuite… plus rien.
Non pas que l’envie ait disparu, mais dans la course effrénée du quotidien, le blog s’est retrouvé mis de côté, un peu à contrecœur. L’énergie n’était plus là pour tout suivre, et même si aujourd’hui, j’essaye de m’y remettre, je peine encore à croire que je trouverai le temps suffisant pour maintenir le rythme. Mais peut-être que je dois me tourner vers le slow life pour atteindre cet objectif ?

Retour en arrière : une année à 100 à l’heure

Ordinateur, café, carnet, démarrage de l'activité freelance

En décembre 2023, mon contrat d’employé s’est terminé.
Dans la foulée, j’ai lancé mon activité freelance, tout en continuant à soutenir celle de mon partenaire. Ajoutez à cela quelques voyages, professionnels ou de plaisir, et une multitude de projets personnels : l’année s’est écoulée à toute vitesse.

C’est finalement en novembre 2024 que j’ai publié mes premiers articles sur ce blog. Une nouvelle aventure commençait… du moins, je le pensais.

Puis, début 2025, mon ancien employeur me recontacte. Un subside a été décroché pour financer la fonction que j’occupais auparavant.
Si je suis intéressé, le poste m’attend, en CDI directement, puisque ma manière de travailler est déjà connue.

Beaucoup de réflexions s’enchaînent, et je finis par accepter.
Après tout, une telle opportunité ne se représentera peut-être pas.
Et me voilà reparti dans le train-train quotidien que j’avais quitté, sans trop savoir si c’est une bonne ou une mauvaise idée.


Quand la vie reprend le dessus : la fameuse « Rat Race »

Le rythme que j’ai aujourd’hui, c’est ce qu’on appelle souvent la « Rat Race ».
Cette course effrénée dans laquelle tant d’employés s’oublient. Et parfois, j’ai réellement cette impression : courir, m’essouffler, sans même savoir pourquoi je cours.

Pourtant, je ne travaille qu’à mi-temps, en parallèle de mes autres activités développées l’année précédente.
Mais le sentiment d’urgence, lui, reste là.

Alors vient une réflexion, puis une autre.
Et j’en conclus que ce dont j’ai besoin, c’est de ralentir.
Prendre le temps. Le temps de cuisiner, d’observer, de me balader, de me reposer.
Prendre le temps de passer du temps avec mes amis. Le temps d’avancer sur les projets qui me portent.

J’ai besoin d’un rythme qui me ressemble, sans devoir déjà penser à la prochaine chose à faire ou à l’endroit où je dois me rendre.


La crise qui fait tout basculer

moment de pause et d’écoute de soi après une crise d'angoisse

Et puis, un jour, tout bascule.
Une semaine plus compliquée au travail, un peu plus de fatigue, la météo morose… et c’est reparti : les crises d’angoisse refont surface.

Ça m’est déjà arrivé par le passé, par phases.
Ça vient, ça part. Je n’y ai jamais prêté une attention particulière, me disant que c’était simplement de la fatigue ou du stress.

Mais cette fois, je sens que je ne peux plus continuer.
Je ne veux plus subir ces crises. Je veux comprendre, guérir, avancer.

Après tout le leitmotiv de ce blog c’est – “Mens sana in corpore sano” – un esprit sain dans un corps sain.
Et à cet instant, je réalise que je n’ai ni l’un ni l’autre.

Je décide donc de m’arrêter, juste une semaine, pour ne pas trop laisser tomber mes collègues.
Autour de moi, mes amis et ma famille me répètent qu’il faut d’abord que je pense à moi.
Mais c’est encore trop dur à entendre.
Ne penser qu’à moi ? Ce serait égoïste, non ? Et puis… je ne suis pas “vraiment malade”. Ou peut-être que si ?


Prendre du recul : le début du changement

Pendant cette semaine de repos, je me pose.
Les questions affluent, mille réflexions s’entrechoquent.
Certaines trouvent une réponse, d’autres non.

Je continue à lire, à regarder des vidéos, à écouter des témoignages.
Sans m’en rendre compte, je consomme de plus en plus de contenu autour d’un même thème : ralentir.
Et une évidence s’impose : je dois adapter ma vie à un autre rythme.
Sortir de la course.

Je découvre alors le mouvement “slow life”.
Au début, je me dis que c’est peut-être juste une mode.
Ou peut-être que c’est simplement l’algorithme qui m’en montre de plus en plus, parce que je m’y intéresse.
Mais plus j’en apprends, plus cela me parle.

Vivre avec les saisons, respecter son rythme intérieur, savourer l’instant présent… tout cela résonne profondément en moi.
D’ailleurs, mon deuxième article de blog parlait déjà de mes hobbies d’automne : un rythme saisonnier pour des activités qui me ressourcent.


Le chemin vers une vie plus lente, le slow life

prendre un nouveau chemin, ralentir au rythme des saisons, le slow life

Je sais désormais quel chemin je veux suivre.
Certains changements demanderont du temps, et c’est très bien ainsi.
Le slow life, c’est avant tout un apprentissage :

s’ancrer dans le moment présent,
pratiquer la pleine conscience,
prendre le temps de faire les choses,
s’écouter davantage.

Je vous en reparlerai plus en détail dans un prochain article, qui, je l’espère, ne prendra pas un an avant d’être publié !


Le bilan, quelques semaines plus tard

Aujourd’hui, quelques semaines après ces réflexions, le constat est simple : je suis encore loin du rythme idéal.
Je consomme moins de contenu, j’applique certaines choses, d’autres non.
Les crises d’angoisse sont toujours là, mais je commence à écouter ce qu’elles ont à me dire.

J’essaye d’être plus à l’écoute de mes besoins, de mes envies, de mes limites.
Et même si tout cela prend du temps, je sens que quelque chose évolue.

Le slow life, finalement, ce n’est pas une destination.
C’est un chemin.
Et je crois que j’ai enfin commencé à l’emprunter, doucement, mais sûrement.


Et vous ?

Quel est votre rythme de vie idéal ?
Avez-vous des idées ou des astuces pour ralentir au quotidien ?
Partagez-les en commentaire !



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